Résumé : L’expérience des printemps arabes invite à reconsidérer la conception rawlsienne de la justice globale, afin de mettre en évidence les présupposés coloniaux qui la grèvent. Cette contribution opère ainsi la critique des principaux concepts du Droit de gens, à partir d’outils décoloniaux testés sur la réalité tunisienne post-révolution.