Résumé : Les deux premières tragédies de Houdar de La Motte ne se réclament pas encore, comme celles de Voltaire, des Lumières. Pourtant ses Macchabées, qui réécrivent le dialogue d’Athalie avec Eliacin, en proposent une version moins butée, laissant entrevoir un compromis possible. Romulus apporte d’autres déplacements. Houdar y organise son action autour d’un sacrifice qui aboutit à un résultat imprévu et semble appréhender certaine affinité secrète entre violence arbitraire et rite sacrificiel.