Résumé : En 1757, Klopstock et Gessner, publièrent La Mort d’Adam et La Mort d’Abel, dont le succès se manifesta par maintes adaptations théâtrales jusqu’aux approches de la monarchie de Juillet. L’article examine ce corpus en se demandant s’il renouvelle l’écriture théâtrale du sacré, à travers un examen de l’action, des caractères, des discours et du spectacle proposés. Il en ressort la nécessité de subtils équilibres pour échapper à la froideur, comme à l’horreur, au matérialisme et à l’hérésie.