Résumé : S’installant entre relation de voyage et roman, Les Voyageurs inconnus (1655), attribué à Louis Le Laboureur, et La Relation de l’isle imaginaire (1659), de Mlle de Montpensier, recourent à quelques années près à la même dimension du voyage. Si le parcours viatique semble assurer une suture narrative, plusieurs limites apparaissent pour la continuité de la lecture. Mais les marques de ces sutures manifestent, au-delà des lieux traversés ou découverts, une véritable prise en compte du lecteur.