Résumé : Depuis l’aube du Grand Siècle, les Français goûtent au plaisir du roman satirique espagnol. Très productive jusque dans les années 1630, la créativité romanesque fléchit néanmoins en Espagne, dès 1640. Des traducteurs et des éditeurs tentent alors de suppléer cet épuisement créatif en prolongeant, dans la France d’Anne d’Autriche, la fortune éditoriale de textes espagnols bien antérieurs. C’est ce phénomène croisant la littérature et sa matérialité que cet article contribue à éclairer ici.