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Table des matières

INTRODUCTION   11

Le roman et les jours. Définir le quotidien   23

1835-1887, délimitation d’un champ
de recherche et méthodes d’analyse   29

PREMIÈRE PARTIE

L’INVENTION DE LA QUOTIDIENNETÉ
ENTRE PRESSE ET ROMAN
(1835-1887)

LA CONQUÊTE MÉDIATIQUE DU QUOTIDIEN,
ÉCRIRE LE TEMPS VÉCU AU XIXE SIÈCLE   45

À la conquête du présent.

La domestication du quotidien au xixe siècle   49

L’écrivain au quotidien. Le bouleversement
du temps de l’écriture   49

Le quotidien au quotidien   65

L’aventure et la redondance.

La tension médiatique du quotidien   73

Les études de mœurs médiatiques,
formes et significations   74

Les visages de l’événement médiatique.
La trame quotidienne en questions   86

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QUOTIDIEN-ROMANCE ET QUOTIDIEN-NOVEL

Le roman dans les jours (1835-1887)   103

Les quotidiennetés réalistes   106

Quotidien « simplex », quotidien « complex ».
À propos du fonctionnalisme réaliste   109

Quotidien-romance et quotidien-novel.
Pour une définition du critère narratologique   119

Le roman dans les jours.

Une historicisation des poétiques de la quotidienneté   122

Le moment 1835-1836. « Un voyageur arrivé
au carrefour d’un labyrinthe »   127

1837-1856 ou l’aventure des lieux   135

1857-1880. Les illusions perdues du romance   145

1881-1886. Sempiternelle quotidienneté, « éternullité » ?   168

Le moment 1887   177

DEUXIÈME PARTIE

LES LIEUX DE LA QUOTIDIENNETÉ
ET LE SENS DE L’INTRIGUE

LE RÉCIT RÉALISTE EN QUESTIONS

LES CHOSES, PLIS TEMPORELS, DISSÉMINATION NARRATIVE   199

Économies de l’objet dans le roman   200

Trois dispositifs de l’objet   201

Soupçons sur « l’effet de réel »   203

L’objet porté. Réalisme et actualité   206

L’incongruité des « vieux ».
Quotidienneté et anachronisme   208

Le personnage à la page ou le péril jeune   210

L’allure de Bel-Ami, un miroir porté dans le regard   214

Un chapeau fait-main sous un tas de soie   217

« Actualité n’est pas réalité »   221

629

L’objet disposé. Le trouble du décor   224

Ces choses que l’on ne saurait voir.
Les pièces interdites de l’appartement   225

Figuration et littéralisation de l’objet.
La transparence problématique du salon   229

Vanités. Que [regarder le quotidien]
c’est apprendre à mourir   235

L’objet gardé.

Seuils temporels, vertiges mémoriels, fuites narratives   240

Les restes d’une vie.
Le romance en mineur   241

Les vieilleries de Madame Duhamain.
Reconfiguration mémorielle, configuration narrative   244

Les calendriers d’Une vie.
Reconfiguration mémorielle, défiguration historique   247

C’est là ce qu’[elles ont] eu de meilleur.
La relégation du récit   249

LES QUOTIDIENS DU ROMAN

Distinguer des vies, transfuser des temps   255

Les Paris, les provinces.

Géographies du quotidien   260

« Imitation simiesque » et répétition provinciales   262

Fantasmes et expériences parisiennes   268

De rites en aiguilles.

Temps social et temps intime   276

Pause déjeuner, pose descriptive.
L’heure du regard   278

Montres et pendules, le tic-tac des temps sociaux   283

Rituels de la vie quotidienne, rituels de la représentation   292

Questions de genre.

Styles de temps, styles de rythmes   296

La maison et la rue, coudre et courir.
Chronotopes « genrés »   297

Divertissements féminins, dépenses temporelles   306

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LE QUOTIDIEN CONTRE L’ÉVÉNEMENT

Un roman anti-romanesque ?   319

Les aventures.

Échapper au quotidien, rester romanesque ?   324

Avoir son roman   326

L’événement comme effet de roman   336

L’art et la marge.
Vies à contretemps ?   349

La quotidianisation ou l’événement avalé   359

L’expérience de la crise : la nécessité du quotidien   360

Virtualités quotidiennes    370

TROISIÈME PARTIE

« ADMIRABLE TREMBLEMENT DU TEMPS »,
D’UNE ESTHÉTIQUE DU QUOTIDIEN
VERS UNE CRITIQUE DU « RÉALISME »

ÉCRITURES LONGUES, ÉCRITURES DE LA LONGUEUR

Quotidienneté, temporalité, référentialité   395

Volumes du roman, longueurs de temps.

Prolégomènes   397

La longueur au xixe siècle,
une poétique médiatico-littéraire   401

Les romans longs entre 1835 et 1887.
Tendances et nuances   402

La scientificité et le romanesque.
Une double pertinence de la longueur   406

Le temps médiatique, bâilleur de long du roman    410

La longueur du quotidien.

Temporalisation de la matière
et déchronologisation du temps   419

Le quotidien et le descriptif, l’expérience temporelle
comme désir du roman   422

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Le quotidien à l’imparfait.
« Comme […] une lampe qu’on a déplacée »
(Marcel Proust)   446

LA MÉMOIRE CONTRE L’HISTOIRE
OU LA RÉPÉTITION (QUOTIDIENNE) TRANSFIGURÉE   461

Se souvenir dans le roman.

La mémoire du quotidien   464

De la répétition vécue.
La chance de la mémoire   465

La mémoire des servantes.
Effacement et répression du sujet   477

Histoire d’emprunt(s).
Marie Arnoux, une « voleu[se] de mots »   485

Se souvenir avec le roman.

L’invention d’une quotidianisation esthétique   490

L’analogie balzacienne ou la mémoire poétique   491

Les lieux rouges de Nana.
Le rideau comme « métonymie métaphorique »   498

Leitmotive flaubertiens   501

POUR UN ROMAN-QUOTIDIEN   519

« Quotidien », « réel », « réalisme »   523

Problèmes terminologiques   525

Quels critères pour définir un genre ?    530

À travers Balzac. Du « régime de la réduplication »
à celui de « la transformation générique »   536

La transmédialité du « roman-quotidien »   545

Le « roman-quotidien »
en quatre pôles définitionnels combinés    548

Le genre romanesque 
ou la réflexivité du critère « formel »    548

Des « mœurs contemporaines » au « quotidien ».
Efficacité communicationnelle
et phénoménologie du critère thématique    550

Le critère esthétique :
le « quotidien » plutôt que le « réel »   553

632

De la pertinence générique
du critère narratologique (ou « poétique »)   557

Définition du roman-quotidien   559

Les formes du « roman-quotidien ».

Variations sur le romance et le novel   561

Diversité formelle ou éclatement générique ?    565

Formes « sérieuses » et formes parodiques   567

CONCLUSION   579

BIBLIOGRAPHIE   587

INDEX NOMINUM   621