Résumé : Dans le vaste corpus des romans de mœurs littéraires du dernier tiers du xixe siècle, les cafés occupent une place importante. Le présent article part d’un corpus de romans de mœurs littéraires pour étudier le rôle fonctionnel du café dans le récit cent fois répété de la désillusion du jeune écrivain (dans la continuation d’Illusions perdues de Balzac) et dans la mise en regard de mondes sociaux différenciés, en particulier celui de la bohème journalistique.