Résumé : Cet article étudiera la généalogie hybride du novel of manners anglais, puis se penchera sur ses différences par rapport au roman de mœurs français, sur son approche domestique et féminine du réalisme, son ironie, et son esthétique « microcosmique » qui possède pourtant une profondeur de champ et une portée éthique inattendues. Le macrocosme social et politique masculin et ses valeurs y sont omniprésents mais sur le mode de la synecdoque, comme en miniature, et par le biais d’un éclairage indirect.