Résumé : Les écritures de la famille dans le récit contemporain ont souvent, sans doute, la mélancolie en partage. Celle-ci, qui assombrit un grand nombre d’entre elles, est aussi une éthique faisant de l’écriture de la filiation une tentative de restitution qui refuse de faire son deuil des figures disparues de l’ascendance. Entre spectralité et culpabilité, la mélancolie donne à ces récits l’allure de textes lettrés, attentifs aux voix assourdies du passé.