Résumé : Entre le nom de famille et le nom propre s’ouvre un lieu d’incertitude. La lutte entre l’individu et la famille se cristallise dans le nom qu’ils se partagent. Dans cette perspective, Romain Gary – Émile Ajar et Henri Calet sont de parfaits exemples d’écrivains à qui l’ancrage identitaire du nom ne convient pas, ou pas longtemps. À croire que ceux qui affrontent les problèmes transmis par leur nom en le changeant, sont aussi ceux qui, croyant revêtir des habits neufs, se mettent le plus à nu.