Résumé : C’est une mémoire familiale morte, dissoute par la maladie d’Alzheimer, qu’autopsie le roman On n’est pas là pour disparaître d’Olivia Rosenthal. La maladie modifie les structures familiales et défamiliarise non seulement le malade mais aussi son entourage. Cette inquiétante et cruelle défamiliarisation fait vaciller les fondements du noyau familial ainsi que l’armature même de la langue. Olivia Rosenthal pose ainsi un regard sans concession sur les béances de la famille contemporaine.