Résumé : Comment la figure de l’héroïne, confrontée à un cadre familial aliénant, parvient-elle à en échapper ? Les femmes au centre des récits de Sylvie Germain (L’Inaperçu) et de Hélène Lenoir (Son nom d’avant) cherchent à s’individualiser. Chez l’une, cette évolution se fonde sur le retrait progressif de l’héroïne dans une ataraxie maîtrisée, chez l’autre sur une fuite en avant violente et incohérente. Le désir d’émancipation de ces femmes trouvera son écho dans la dimension esthétique du projet romanesque.