Résumé : Cet article analyse l’œuvre de François Bon, fruit d’un triple héritage : d’un côté le monde de la mécanique incarné par le grand-père et le père, de l’autre l’univers de la bibliothèque, transmis par la mère, institutrice. Si les rapports entre le père garagiste et le fils écrivain ont souvent été conflictuels, il n’en reste pas moins que la poétique propre à François Bon s’élabore à partir de la mémoire paternelle. L’auteur réconcilie un double legs et rend hommage au « paysage fer » originel.