Résumé : Cette étude suit la représentation de familles endeuillées dans deux récits de François Bon, C’était toute une vie et L’Enterrement. La famille, face à l’abîme, semble presque irreprésentable et c’est dans un rapport d’intermédialité entre texte, peinture, sculpture et photographie, qu’elle se donne à voir. Le deuil n’a cependant pas pour seul effet de catalyser l’effondrement de la famille, il montre aussi que sa fragmentation la rend plus préparée aux adaptations exigées par la société contemporaine.