Résumé : L’histoire moderne, en effaçant l’autorité du père, a donné à la littérature de jeunesse une alternative : celle d’entériner la condition d’orphelins de ses héros. D’une part au niveau de la filiation littéraire : les auteurs J.-C. Mourlevat et M.-A. Murail reconnaissent les influences de Perrault et de Dickens. D’autre part chez les enfants représentés dans la fiction : quels que soient les destins du jeune héros chez ces deux auteurs, son statut d’orphelin reflète la société de laquelle il est issu.