Résumé : Si l’œuvre de Nicolas des Escuteaux illustre les tendances de la fiction narrative du temps d’Henri IV, deux de ses histoires se signalent par leur intertextualité créatrice : Le Ravissement de Clarinde utilise un épisode de L’Astrée, tandis que Les Jaloux dédains de Chrysis adapte un roman dévot de Nervèze. Ces emprunts révèlent comment Des Escuteaux se sert de la fiction sentimentale pour exercer une discrète critique à l’égard d’Henri IV et s’interroger sur la liberté religieuse et amoureuse.