Résumé : Relativisant l'idée d'une spécificité de la métaphore cinématographique, cet article montre que le problème réside moins dans la nature du médium adopté que dans la théorisation usuelle de la figure. Il se penche ensuite sur la diversité des syntaxes métaphoriques et l'hypothèse d'une moindre lisibilité de la métaphore au cinéma, en suivant le destin du comparant au tournant des années 1930 et 1940, décisives dans l'histoire du cinéma, où le comparant s'efface progressivement.