Résumé : Si l’on en croit le Claudel de la « Catastrophe d’Igitur » (1926), Mallarmé serait le premier à s’être placé devant le monde comme devant un « texte », et non comme devant un « spectacle », en se posant cette question : « qu’est-ce que ça veut dire ? ». Par-delà le constat claudélien, cet article entend montrer comment l’auteur du Coup de dés renouvelle une métaphore fondamentale qui engage toute une ontologie, en situant cette œuvre poétique dans une histoire de « l’analogisme » (Philippe Descola).