Résumé : L’article est consacré au fonctionnement et aux enjeux de l’analogie entre macrocosme et microcosme au Moyen Âge, en faisant un saut temporel jusqu’aux xxe-xxie siècles. Ces deux pôles chronologiques permettent de poser la tension centrale de l’exploration : la conception d’un cosmos avec ou sans Dieu, soit théocentrique, soit anthropocentrique, soit encore sans centre précis. Ce changement fondamental de perspective modifie profondément l’analogie ainsi que l’élaboration de la pensée.