Résumé : Le magnétisme semble un motif secondaire dans l’œuvre de Musset, qui ne traite le sujet que dans trois textes. Leur lecture révèle pourtant une véritable fascination de l’auteur pour la théorie des fluides, qu’il lie étroitement à une pensée de la séduction. La dimension plaisante, voire sulfureuse, du magnétisme cèle un questionnement profond sur les lois qui régissent l’attraction des corps et des âmes, sur la frontière ténue qui sépare la crédulité de la foi et, in fine, sur les pouvoirs de l’écriture.