Résumé : Parmi les auteurs victoriens, Browning fait plutôt figure de sceptique à l’égard du magnétisme. Mais l’influence des alchimistes de la Renaissance sur les premières œuvres de Browning lui donnait une voie d’accès à la pensée mesmérienne, lue comme explication de phénomènes qui, pour un poète influencé par ses prédécesseurs romantiques, relevaient des prérogatives de la poésie. Cet article analyse les quelques poèmes illustrant cette concurrence du magnétisme à la puissance poétique.