Résumé : La prégnance d’un magnétisme « imaginaire » dans Aurélia de Nerval est révélatrice de certains positionnements philosophiques implicites, qui hantent l’écriture de l’auteur. Ceux-ci apparaissent lorsqu’on approfondit les deux formes de l’attirance magnétique traversant Aurélia : la reliance et l’influence. Si la première nous dévoile des présupposés ontologiques sur lesquels se bâtit le roman, la seconde déploie une conception réflexive de la littérature, en mettant en lumière sa performativité.