Résumé : Pour Gracq, l’esthétique d’André Breton repose sur une image fondamentale à l’intersection du magnétisme animal et de l’induction électromagnétique. Cette image hybride qui mêle la cognition et les sciences physiques structure l’exploration surréaliste de l’imprévisible. Gracq démontre que l’originalité de l’imagination « volatile » du Surréalisme dépendait de plusieurs découvertes (électro)magnétiques réalisées durant le XIXe siècle.