Résumé : Les récits fictifs de Charles Richet et Henry Beaunis surprennent par les divergences ou les inflexions qui se font jour par rapport à leurs traités scientifiques. Cet article analyse ces cas de mise en question de paradigmes et de méthodes scientifiques par les ressources propres du récit, qui illustrent la possibilité pour la fiction de produire un savoir concurrent de la science.