Résumé : Le protestantisme devient en une dizaine d’années la religion de la souveraineté de Béarn. Dans ce petit territoire dirigé par Jeanne d’Albret puis par sa fille Catherine de Bourbon, la volonté du souverain et la loi viennent en appui à la nouvelle Église. La série des procès-verbaux des synodes « nationaux » du Béarn, qui fait de multiples références au « magistrat », sert de base à une étude sur la complexité des relations entre les deux « glaives » au sein d’un État protestant.