Résumé : Afin de montrer comment la frontière entre les domaines du profane et du sacré tels qu’on les définit usuellement peut être floue même dans le moyen âge chrétien, l’article analyse, en contexte, l’emploi des mots de la famille de theologus chez un auteur du XIIe siècle, le Troisième Mythographe Anonyme du Vatican. Les sens hérités de l’antiquité et le sens chrétien de ces termes se superposent, corroborant la démonstration de l’auteur à propos de la part de sagesse que contenait la mythologie païenne.