Résumé : La somme sur l’éducation que constitue le De disciplinis de Jean-Louis Vivès (1531) repose sur une distinction entre philosophie et théologie. Elle tente en outre d’établir s’il faut ou non lire les auteurs profanes. C’est cette distinction et cette question qu’on examine ici. Derrière des lignes de partage apparemment claires pointe une forme de trouble, qu’il faut mettre en rapport avec un surprenant appel à la retusio, paradoxal émoussement de l’esprit.