Abstract: Cette étude fournit une nouvelle réponse à la question posée jadis par Gadoffre sur le rapport entre la poésie « profane » et « sacrée » chez Du Bellay. Elle ajoute au témoignage des productions françaises des débuts parisiens et du séjour romain du poète, celui maintenant des vers néo-latins de ses Poemata « romains » et des inédits de son retour en France, pour y voir une « lyre prophane » qui finit par être mise au service d’une « lyre chrestienne » surtout gallicane.