Résumé : L’article examine la poétique de la catachrèse, du paradoxe et de l’énigme qui permet au théologien Alain de Lille d’agir sous le masque du poète. La langue poétique, paulinienne autant qu’elle parle dans un miroir et en énigme, virgilienne parce qu’elle manie l’allégorie selon les canons de Bernard Sylvestre, ne modifie pas la parole prophétique revendiquée par Alain de Lille dans son poème dont l’expression est aussi équivoque que le requiert l’art de l’integumentum.