Abstract: L’idée d’une poésie primitiviste peut être comprise à partir des échanges transatlantiques qui ont constitué un réseau de pensée « primitiviste ». La fascination pour un Homère primitif a nourri la poésie américaine du milieu du xixe siècle, puis, en retour, au début du xxe siècle, cette poésie américaine a fourni à l’Europe des paradigmes alternatifs du primitif. L’article met en regard les poésies de Longfellow et de Whitman, modèles contrastés, ainsi que leurs réceptions européennes.