Abstract: « L’art africain », un art non mimétique selon Senghor, est confronté aux démarches de l’avant-garde française, au début du xxe siècle, décentrée par cet intérêt à un langage plastique méconnu. Les Européens sont transformés par le contact à des objets performatifs ; la relation est une médiation qui n’est pas appropriation. Mais utiliser de nos jours le mot « primitivisme » doit se faire en mesurant les sensibilités culturelles et politiques.