Résumé : La sensibilité primitiviste des artistes ne semble plus un cadre de pensée performant au début de 1920. Le primitivisme incarne le rejet des normes, mais il est aussi, par « la pureté et la netteté » de ses formes, une voie empruntée par le fameux retour à l’ordre qui va marquer tant les idéologies que les arts industriels. Cette dualité en forme de paradoxe – arrachement et neutralisation – sera interrogée afin d’en dégager des enjeux littéraires, en relisant l’œuvre primitiviste de Cendrars.