Abstract: En considérant le primitivisme comme une relation dynamique toujours située, l’article explore les enjeux poétiques des premiers films et le ressourcement esthétique qu’ils ont pu engendrer pour des poètes précurseurs de la modernité tels Pierre Reverdy ou André Salmon. En partant des débats historiographiques sur le terme « primitif » accolé à cette période des premiers temps du cinéma, l’article tisse des relations diachroniques et synchroniques entre poésies de poètes et premiers films.