Résumé : Cet article interroge la réactivation des mouvements spirituels féminins d’essence laïque et leur rapport au temps dans la Castille des xve et xvie siècles. Au travers des pratiques des emparedadas et des beatas originellement rattachées aux vierges consacrées du christianisme primitif, notre étude se propose d’explorer les évolutions de ces communautés en quête d’une foi plus personnelle et leur émancipation progressive dans leur relation au temps religieux.