Résumé : À travers l’étude d’un extrait célèbre des Mémoires de Madame de Motteville, l’article analyse la nature complexe du pouvoir prêté par la mémorialiste à cette femme forte que célébrait Le Moyne dans sa Galerie. Il montre toutefois qu’il s’agit davantage d’un pouvoir fantasmé, nourri de modèles littéraires et bibliques que d’un pouvoir réel et féminin crédité à cette reine cependant hors du commun.