Résumé : L’introduction aborde la question de la place des Mémoires au sein des études sur l’histoire des femmes, qui reste relativement marginale malgré la richesse et la singularité du corpus. L’opposition de la plupart des mémorialistes aux récits de l’histoire officielle ainsi que l’exigence de vérité qui habite leur témoignage les conduit en effet à s’écarter des modes de représentations traditionnels du pouvoir féminin et à proposer un éclairage inédit sur l’action politique des femmes durant l’Ancien Régime.