Résumé : L’autobiographie de Christine de Suède développe une réflexion très singulière sur la relation d’une reine au pouvoir politique au XVIIe siècle. Son discours expose la contradiction vécue jusqu’à l’abdication entre le féminin et le pouvoir, présentés comme incompatibles. En contrepoint, la vision qu’en donnent deux mémorialistes françaises contemporaines, Mme de Motteville et Mlle de Montpensier reste très en deçà d’une analyse politique.