Résumé : La vieille histoire de la femme abandonnée s’impose comme « texte de l’héroïne » dans des romans féminocentriques écrits par des hommes aux xviie et xviiie siècles. Pour Riccoboni au xviiie siècle et même Sand au xixe, reprendre cette vieille histoire masculine constitue une sorte de rite de passage obligatoire vers la littérature, attestant les difficultés qu’éprouve une femme pour venir à l’écriture, mais aussi ses stratégies pour négocier une place pour elle-même dans l’institution littéraire.