Résumé : L’article interroge la relation entre le meneur de jeu et ses joueurs à l’aune de la préparation de la partie. Il remet notamment en cause la place du scénario dans le dispositif traditionnel du jeu de rôle en montrant que la volonté de rester dans ce cadre prédéfini nuit souvent à l’agentivité des joueurs, et qu’en envisageant la préparation de façon plus souple, en fonction des contraintes créatives et organisationnelles dont on dispose, on laisse plus d’espaces de liberté à ses joueurs.