Résumé : Diego Calleja, jésuite attaché au Colegio Imperial de Madrid, publia la plus ancienne biographie de Sor Juana Inés de la Cruz dans Fama y obras póstumas (Madrid, 1700). Il y appliquait un vieux schéma mythique, le même qui sous-tend la légende de Catherine d’Alexandrie. Pour le casuiste Calleja, la mort de Sor Juana est celle d'une sainte. Mais c’est au nom d’une vie bien remplie par l’exercice de talents bien humains qu’elle mérite d’être regrettée et de rester à jamais dans les mémoires.