Résumé : Les relations des religieuses de Port-Royal autour de la vie de leur première abbesse reformée, qui participe malgré elle à l’entreprise mémorielle, échappent à l’impersonnalité formelle et thématique attendue au couvent, régi par des règles strictes qui limitent les possibilités narratives et stylistiques du récit rétrospectif. Or, un rapport intime à l’écriture se noue dans ces récits de commande, infléchissant les textes vers des formes d’autobiographie qu’il faudra définir.