Abstract: Longtemps la critique a différencié les Mémoires, genre voué à la représentation d’un moi social, au théâtre de l’Histoire, de l’autobiographie, destinée à saisir les replis de l’intimité et les variations du moi. Or, à considérer les textes d’Ancien régime, de Montaigne à Sade, cette opposition générique s’estompe pour laisser entrevoir la présence, disséminée dans des textes divers, d’éclats autobiographiques.