Résumé : Alors que la forme brève implique traditionnellement une rapidité, une efficacité dans l’organisation narrative, les récits brefs de Vitaliano Trevisan apparaissent comme une succession de segments digressifs dépourvus d’actions, d’intrigue unifiante, plus encore de dénouement. Une voix marginale rend compte d’un rapport au monde énigmatique pour cette voix elle-même qui jamais ne cherche à traduire son dire, son faire, son « style de vie » en une manifestation de conscience de soi explicite.