Résumé : En Amérique du Nord, la nouvelle, sous l’appellation de « conte », se situait dès ses origines en bordure de l’étrange. Ces récits abondent encore actuellement et mettent en scène la défamiliarisation de la vie ordinaire : la représentation du quotidien y est facteur de construction et de déstabilisation simultanées du sujet et de la langue. À partir de plusieurs récits brefs, l’article revient sur l’importance de la « maison » comme cadre diégétique et métaphorique privilégié pour de telles représentations.