Résumé : Cette étude, à travers la lecture de trois nouvelles d’Alice Munro publiées entre 1994 et 2001, suggère que l’art de la nouvelle selon Munro relève d’une littérature de l’inconfort car ses nouvelles reposent sur une « écriture du doute », fondée sur les ellipses, les silences, et une réticence narrative. Celles-ci forcent une participation du lecteur, qui est amené à composer avec l’incertitude, l’inachèvement et l’inconnaissable.