Résumé : Cet article cherche à appréhender l’art de la nouvelle chez Marie-Hélène Lafon et à mesurer la place du récit bref au sein d’une œuvre majoritairement romanesque. Si les nouvelles possèdent leur généricité propre, de par leur économie narrative elliptique et leur puissance évocatoire, elles donnent corps à des motifs obsédants qui ne cessent de dialoguer avec l’œuvre romanesque, explorant un univers archétypal dont le pays d’enfance constitue l’épicentre.