Résumé : De l’ouverture des marchés turcs en 1536 à la seconde moitié du XVIIIe siècle, le négoce de la méditerranée orientale et des côtes d’Afrique du nord demeure la principale source de revenus commerciaux du royaume de France. Ce commerce nécessite des capitaux considérables, mais la législation royale interdit l’exportation des monnaies françaises. Un circuit monétaire alternatif (sequins vénitiens, écus hollandais, piastres espagnoles et thalers autrichiens) est mis en place pour contourner la prohibition.