Résumé : La critique fait souvent de la présence sur scène d’un poète en mal d’écriture un élément novateur du livret du Turc en Italie. Il s’agit pourtant d’un procédé déjà bien connu des amateurs d’opéra en ce début du xixe siècle. L’originalité de l’œuvre est ailleurs : dans l’usage particulier de formes musicales, ou encore dans le rôle dévolu aux récitatifs, qui permettent de différencier le monde réel de celui de l’art et de la fiction, mais aussi de les confondre en un étourdissant jeu de miroirs.