Résumé : Les prologues métathéâtraux qui renaissent en France à partir des années 1680 mettent en scène des figures d’auteurs caricaturalement dénuées d’autorité, à l’opposé des auteurs pédants traditionnels. L’article propose de montrer que le comique lié à ces personnages relève du traitement parodique d’un type de discours critique devenu banal qui dénie aux auteurs toute légitimité dans l’évaluation de leurs œuvres et (sur)valorise à l’inverse les jugements tenus par les spectateurs tout-puissants.