Résumé : L’article examine l’émergence d’une conscience générique du dit en privilégiant des textes précoces, écrits avant que la dénomination générique dit ait pleinement émergé chez les auteurs, mais identifiés comme des dits dans au moins un de leurs manuscrits : les Vers de la mort d’Hélinand de Froidmont (vers 1195), les Congés de Jean Bodel (vers 1202) et trois textes de Raoul de Houdenc (le Roman des ailes, le Songe d’Enfer et le Dit, tous trois vers 1200).